Georges Cadoudal est né en janvier 1771 à Auray, au manoir
de Kerléano. Il est le fils
de Louis Cadoudal, laboureur, et de Marie-Jeanne Le Bayon. Georges est
l’aîné des enfants. En
breton, son nom signifie "guerrier retournant au combat".
Une prédestination pour un tacticien des guerres d’embuscades.
Formé au collège Saint-Yves de Vannes, il se destine à
la marine ou au sacerdoce. Finalement, il deviendra clerc de notaire.
Libéral, il prend parti pour Moreau lors de l’agitation
parlementaire. À Plumelec, il refuse avec éclat la conscription
en 1793. Georges Cadoudal décide de se joindre aux révoltés
qui s’organisent alors dans tout le département. L’homme
commence à se faire connaître après sa participation
à diverses escarmouches contre les soldats bleus (républicains)
et les gardes nationaux. Il finit comme l’un des chefs des insurgés
et prend contact avec d’autres chefs royalistes.
Lorsqu’éclate la Chouannerie,
Georges Cadoudal y adhère et rejoint Bonchamps sur la rive sud
de la Loire. Il devient vite chef d’escadrons, et réussit
à liguer derrière lui des volontaires bretons. Il quitte
l’armée avant le désastre de Savenay où les
Vendéens sont défaits fin 1793 et rentre en Bretagne.
C’est là qu’il prend en main la révolte dans
le Morbihan et organise la résistance aux Bleus (hiver 1794).
Capturé et emprisonné,
à Brest, il s’évade et reprend le combat.
En 1795, Cadoudal est actif au
débarquement des forces royalistes à Quiberon et Carnac.
Il dégage les côtes pour favoriser leur entrée.
Après les affrontements, il reçoit un commandement dans
l’armée "rouge" chargée de prendre Hoche
à revers pour débloquer la presqu’île. Devenu
responsable de cette armée, il la soustrait à un retour
offensif de Hoche tout en façonnant de nouvelles formes d’action.
Élu major général du Morbihan le 16 août
1795, il réconcilie chouans et émigrés rescapés
de Quiberon. Le 19 décembre 1795, il prend Sarzeau, puis en avril
Locminé.En 1798, Louis XVIII
lui a officiellement donné le commandement en Bretagne. Les bleus
le pourchassent à travers le bocage, mais il reste introuvable.
Aujourd’hui encore, certaines de ses caches portent toujours le
nom de Cadoudal, par exemple dans la presqu’île de Locoal.
Au bord de la rivière d’Etel, la "cache de Cadoudal"
est l’illustration des souterrains, dissimulés entre deux
talus, où se réfugiaient une dizaine de personnes pour
échapper à l’ennemi.
Bonaparte offre à Cadoudal la grâce et le grade de général,
mais rien n’y fait. Il tente une première fois de faire
assassiner le premier consul en 1800, puis tente à nouveau de
l’enlever en 1804. Arrêté, il est condamné
à mort et exécuté le 25 juin 1804. Il emporte dans
sa tombe le secret de ses caches d’or et d’armes...
Son corps est donné aux étudiants en médecine :
le chirurgien Larrey garde son squelette monté sur fil de fer.
Larrey et Gall l’utilisent pour leurs démonstrations d’ostéologie
et de phrénologie durant tout l’Empire.
Grande satisfaction pour les participants à cette sortie. Les
difficultés étaient bien au rendez-vous ce jour. 5 Véhicules
ont répondu présent pour cette balade. Les participants
se sont régalés sur les pistes bien grasses et les troncons
techniques qui ont donné quelques sueurs. La balade s'est prolongée
tard à la nuit taombante dans les pistes défoncées
des grandes forêts environnantes.