Marion du Faouêt, la brigande

Marion du Faouët, la "Robin des bois" bretonne, est une des rares femmes chef de bande dont l’Histoire a retenu le nom. Elle dépouillait ses victimes sans verser le sang et elle ne prenait pas la bourse des pauvres. Elle eut jusqu’à 80 hommes sous ses ordres. Arrêtée plusieurs fois, elle s’évada ou obtint sa libération grâce à des protections. Un jour, elle est reconnue dans une rue de Nantes et jugée à Quimper. Bien que soumise à la torture judiciaire, elle n’avoua rien et fut condamnée à être pendue en 1755. L’histoire réelle de Marion du Faouët fascine encore aujourd’hui les esprits.
De son vrai nom, Marie-Louise Tromel, Marion naquit le 6 mai 1717 dans le petit hameau misérable de Porz-en-Haie, près du Faouët. (Morbihan). Elle est poussée à mendier, chose courante dans la Bretagne du XVIIIe siècle. Elle accompagne sa mère dans les pardons pour y vendre de la mercerie, des lacets, de la tresse et des cribles à tamiser le grain. Elle est aussi chapardeuse. Jeune fille, elle montrera une attitude de plus en plus audacieuse et effrontée.
Elle débute sa carrière de voleuse de grand chemin à 23 ans. L’arme préférée de Marion, c’est le bâton. Elle en joue avec dextérité. La bande écume la Cornouaille bretonne (région de Quimper) et s’attaque essentiellement aux étrangers à la région, ainsi qu’aux marchands revenant des foires ou des pardons. Un jour, un jeune homme, Henry Pezron, dit Hanvigen, surprend Marion prenant un bain dans l’étang du Priziac. C’est le coup de foudre. Les jeunes gens se marient sur place. Marion est une voleuse mais elle a du cœur : pendant la grande famine de 1740 à 1741, elle cède une partie de son butin aux plus démunis.
Sa bande est arrêtée le 20 janvier 1747 et condamnée à la pendaison. Elle perd l’homme de sa vie à 30 ans. Quant à elle, elle est bannie de la région, fouettée nue, et marquée au fer rouge, sur l’épaule, de la lettre V (désignation de voleur). Alors qu’elle cherchait refuge à Nantes, Marion est reconnue de quelqu’un de Gourin. Le 2 août 1755, âgée de 38 ans elle est soumise à des questions concernant ses complices, les jambes nues posées sur un brasier, elle ne donnera jamais leurs noms. Elle fut pendue sur la place Saint-Corentin de Quimper. La foule s’amasse autour de l’échafaud au moment où Marion du Faouët entre dans la légende au même titre que d’autres grands bandits de grand chemin, tels Mandrin ou Cartouche qui ont volé pour survivre et pour défier l’autorité.

Le clocher de l'église de Sainte-Barde... point de départ du road-Book


et la chapelle en contrebas, à flanc de rocher...


un jardin un peu insolite sur le thème du vélo au Faouët


La chapelle Saint-Sébastien






Au fond, les Montagnes Noires








petit passage rayant. Les carrosseries chantent...






"Abbaye de Langonnet". Le panneau indique que vous êtes bien arrivé. Mais, de la route, vous ne verrez rien. Patience. En vous enfonçant dans le chemin arboré qui mène au parking, vous découvrez tout d’un coup un vaste ensemble de bâtiments, au bord de l’Ellé. Ne vous attendez pas à trouver ici un joyau de l’architecture religieuse bretonne, vous serez déçu. De L'Abbaye Notre-Dame de Langonnet, il ne reste, comme unique témoin de l’influence gothique du XIIIe siècle, que la salle capitulaire. Fondée en 1136, sous l’égide de la duchesse Ermengarde, l’abbaye cistercienne Notre-Dame a beaucoup souffert des guerres de Religion et de l’anticléricalisme révolutionnaire. Sur ses murs sont gravées les dates de ses reconstructions successives. Refuge des chouans et des prêtres réfractaires, le lieu devient en 1806 un haras impérial et n’est réinvesti par les pères du Saint-Esprit, actuels occupants des lieux, qu’en 1858. C’est cette histoire mouvementée, dans un cadre quelque peu sauvage, qui fait le charme du site. L’un des bâtiments abrite un musée d’art africain où sont exposés les objets ramenés au fil des années par les missionnaires spiritains. Une rencontre insolite entre deux cultures.






Pause devant le plan d'eau non loin de l'Abbaye






Chemin très pittoresque qui s'arrêtera un peu plus loin... demi-tour...



Ruines d'une chapelle dont il ne reste plus que le mur d'entrée...








Un superbe chemin bordé d'arbres des deux côtés...


mais un peu plus loin... ça passe juste mais ça passe.




Un panneau qui explique le reste...






de la bouillasse comme on aime par chez nous...


Après avoir fait quelques kilomètres sur le bitume, je retrouve les chemins... ca tourne à gauche, à droite, à gauche, à droite...


Qu'elle est belle la campagne Bretonne...


Un joli petit ranch avec son chalet...




L'église Notre-Dame de Kernascléden est l'une des plus belles églises bretonnes construite dans le style propre au gothique flamboyant. Autrefois chapelle, l'actuelle église paroissiale a été commencée en 1420 et achevée en 1464. Elle est actuellement en cours de rénovation.




Encore un chemin qui, finalement, ne mènera nulle part...


Panneau complètement illégal ! Encore un riverain qui s'est approprié un chemin pour aller à son Ranch...


A pratiquement chaque carrefour, sa croix

Le parcours
durée : 90 km. Prévoir une journée avec les visites.
difficulté : toute l'année
particularité : pistes très roulantes
départ-arrivée : Boucle autour Du Faouet-Plouray-Saint Tugdual-Inguiniel