Le matériel photo
de korrigan

 

 



Test complet du D90
Le D90 reprend le flambeau d'une lignée prestigieuse : il descend en droite ligne du D70, qui fut le premier reflex expert abordable : il se positionnait à l'époque un peu au-dessus de l'EOS 300D. Il reprend par ailleurs des caractéristiques de la gamme supérieure : son capteur, quoique nouveau, reprend la définition de celui du D300 (12 mégapixels). Il apporte également la compatibilité avec un module GPS optionnel, pour «géotaguer» facilement vos photos. Cependant, pour l'essentiel, c'est un D80 mis à jour : il en reprend châssis, système de mesure de lumière et de mise au point et... esthétique.Prise en mainsLe D90 est l'héritier d'une tradition d'excellence. La prise en mains est donc, sans surprise, d'un très haut niveau : le boîtier respire la solidité, la préhension est irréprochable et les commandes tombent naturellement sous les doigts -- y compris la bien pratique touche Fn, sous le majeur, à laquelle il est possible d'attribuer le raccourci de son choix. On note l'arrivée d'un bouton Lv : celui-ci active le «Live View», la visée sur l'écran arrière de l'appareil. Celui-ci est fluide et extrêmement bien défini : c'est un vrai VGA, comme sur le D300. Ses angles de vision sont excellents, permettant facilement de viser sous les angles les plus inattendus, même si l'on n'atteint pas ici la polyvalence d'un écran orientable comme celui de l'Olympus E-3.
La réactivité du reflex est sans faille : la mise au point est rapide et précise, le suivi de sujet fonctionne à merveille (avec le système 3D utilisant la cellule d'exposition pour repérer et suivre le sujet en continu), et la rafale a été accélérée à plus de 4 images par seconde. Par ailleurs, en enregistrement vidéo, l'autofocus est tout simplement désactivé.
Car la principale nouveauté de ce D90 est sa capacité à filmer, en Haute Définition 720p et à 24 images par seconde. Il faut faire la mise au point manuellement si on doit la modifier pendant l'enregistrement, mais la finesse de l'écran permet d'y parvenir facilement avec un peu d'entraînement. Le D90 inaugure un nouvel objectif de kit, un 18-105 mm à l'ouverture médiocre (f/3,5-5,6). Celui-ci est bien construit, doté d'une stabilisation efficace et d'une motorisation ultrasonique rapide et silencieuse. On regrette cependant l'absence d'indication des distances. Enfin, le D90 offre des options avancées permettant de régler le fonctionnement de son appareil. Hélas, la contrepartie est dure à payer : les menus de réglages sont interminables et suffisamment complexes pour perdre un utilisateur averti. La lecture du mode d'emploi sera donc indispensable à qui veut réellement profiter de ces options.
La qualité des images est sans surprise d'un bon niveau : le capteur issu de celui des D300 ne saurait décevoir. Les photos sont d'une grande propreté jusqu'à 1600 iso, seul un léger lissage apparaissant à 800 iso, et demeurent correctes à 3200 iso : un léger moutonnement est visible, mais le bruit chromatique est bien maîtrisé. Les choses se gâtent en H1 (équivalent à 6400 iso), mais une exposition soignée permet encore d'obtenir des images utilisables en petite taille ou en noir et blanc.
Le D90 arrive sur un marché où la concurrence est sérieuse et affûtée. Il s'oppose tout d'abord à l'EOS 40D de Canon : celui-ci a pour lui une rafale plus rapide (6,3 images par seconde) et son prix, du moins à l'heure actuelle. En revanche, il est de la génération précédente en termes de sensibilité et l'ergonomie Canon est un peu moins convaincante (les boutons à droite du prisme ou le testeur de profondeur de champ sont difficilement accessibles). Le D90 peut faire valoir sa vitesse en rafale un peu supérieure et sa meilleure sensibilité passé 1600 iso.
Enfin, face à tous ces appareils, le D90 peut faire valoir sa spécifité : le mode vidéo, absent de tous les autres reflex à l'exception de l'EOS 5D Mk II (qui coûtera dans les 2800 euros). Pour certains utilisateurs, cette particularité est un coup de massue à la concurrence ; pour d'autres, elle est sans intérêt. À chacun selon ses besoins...
Le site de Nikon France : http://nikon.fr

 

 

 

 

Le Tamron 17/50 f 2.8
Le Tamron AF 17-50 mm f/2.8 XR Di II VC est sorti fin 2009 en ayant la lourde tâche de succéder à une précédente version d’un 17-50 mm f/2.8 particulièrement appréciée. Pour y parvenir, la nouvelle version arbore en plusieurs arguments. Le plus évident étant la stabilisation. Ce qui devrait permettre des durées d’exposition plus longues à main levée… ce qui, associé à l’ouverture constante à f/2.8, peut en faire un objectif particulièrement appréciable par mauvaise luminosité.Le nouveau 17-50 mm repose aussi sur une construction un peu plus complexe, intégrant 19 éléments répartis en 14 groupes. Parmi ces lentilles, trois sont asphériques, deux sont LD (Low Dispertion) et deux autres sont XR (Extra Refractive). Au passage l’objectif gagne en taille et en poids, affichant un bon 570g sur la balance. Il prend au passage en tour de taille puisque le filtre passe sur un diamètre de 72 mm. Le Tamron AF 17-50 mm f/2.8 XR Di II VC est donc un objectif assez imposant.
Dans la gamme Nikon la concurrence est là: d'un côté l'AF-S DX 17-55mm f/2.8G IF-ED à la fois plus lourd, plus long, de construction complexe et bien plus cher (dans les 1300 euros tout de même). Et en plus entrée de gamme, c'est le AF-S DX 18-55mm f/3.5-5.6G VR que l'on trouve: moins cher (moins de 200 euros), moins complexe, lui aussi stabilisé... mais doté d'une ouverture glissante bien moins sexy que la constante f2.8 du Tamron. Ce Tamron AF 17-50 mm f/2,8 XR Di II VC est donc idéalement positionné entre les deux, offrant une construction plus élaborée que l'entrée de gamme Nikon ainsi, une ouverture constante à f/2,8, la stabilisation... c'est, sur le papier du moins, le meilleur des deux mondes.
À la prise en mains on découvre un objectif rugueux, aux bagues lourdes et bruyant. On se dit que ça commence mal... et pourtant, après quelques heures d'usage, on l'adopte malgré ces défauts. La stabilisation est efficace et permet des prises de vues dans des conditions parfois complexes. Mais surtout le piqué est plus que correct au centre. La pleine ouverture est souvent satisfaisante, et fermer d'un cran (IL) permet déjà d'atteindre un excellent niveau de détail. Il n'y a que les bords un peu trop adoucis dans les grandes ouvertures pour assombrir un peu le tableau. Mais encore une fois il n'y a pas à fermer beaucoup pour atteindre un résultat parfaitement convenable. Ce qui au final, donne un objectif particulièrement fiable... du genre de ceux qu'on emporte partout avec soi.
Son autre gros défaut est cette distorsion très marquée à 17 mm qui fera ressembler vos photos d'architecture à des délires hippies; pour le reste, c'est essentiellement du plaisir.
Et lorsque l'on rentre son prix dans l'équation, le tableau est encore meilleur. Ces défauts, d'autres concurrents bien plus chers en sont aussi affligés. Ce qui confère au Tamron AF 17-50mm f/2.8 XR Di II LD VC un excellent rapport performances-prix.
C'est également une très bonne option pour qui veut changer l'objectif livré en kit avec son boîtier. L'ouverture constante à f/2.8 est un excellent argument face aux optiques à ouverture glissante, moins lumineux, habituellement fournies dans les packs. Un argument soutenu par une bonne tenue et par un prix on en peut plus raisonnable face aux hauts de gamme. Pour économiser quelques sous, vous pourrez toujours vous rabattre sur la version non VC (non stabilisée) qui reste une valeur sûre en terme de qualité d'image. Le seul vrai regret au final, c'est que cet objectif finalement très plaisant ne soit pas également destiné aux boîtiers full frame. Mon objectif dispose d'un filtre polarisant Hoya.
Le site de Tamron Europe : http://www.tamron.eu/fr.html

 

Sigma AP 70-200mm f/2.8 APO EX DG OS HSM
Catégorie reine des télézooms, les 70-200 mm f/2,8 sont très appréciés par les photographes pour leur polyvalence. Avec le 70-200 mm f/2,8 EX APO DG OS HSM, Sigma propose une alternative enfin stabilisée aux modèles "pros" et onéreux Nikon. Cette nouvelle mouture (la 4e chez Sigma) déploie donc les grands moyens pour se mettre au niveau des concurrents pros qu'est le Nikkor AF-S 70-200 mm f/2,8 G ED VR.
Sigma a une bonne réputation dans le domaine des télézooms, avec des modèles généralement moins onéreux que les homologues Nikon, Canon ou Sony, mais d'une qualité quasi équivalente. Le 70- 200 mm f/2,8 DG OS HSM ne fait pas figure d'exception et la fabrication du zoom est superbe. Vous apprécierez le joint d'étanchéité au niveau de la monture pour limiter l'intrusion d'eau et de poussière. Pour information, cette optique est fabriquée au Japon, gage d'excellente qualité.
L'optique est "naturellement" imposante et vous disposez d'un collier de fixation à utiliser sur un trépied. Lorsque vous tournez la bague de zooming, l'optique conserve ses dimensions, tous les mouvements des lentilles sont internes. La lentille frontale est fixe et vous pouvez facilement ajuster un filtre polarisant. Le pare-soleil en corolle peut être équipé d'un adaptateur qui optimise son efficacité en cas d'utilisation avec un boîtier pourvu d'un capteur de taille APS-C.
La bague de zooming, située à l'avant, est large et très agréable à utiliser. Elle tourne sans heurt et sans trop d'efforts. La bague de mise au point, plus en arrière, est un peu trop petite, mais également très fluide. Nous aurions aimé des rainures différentes et surtout une plus grande largeur, la place ne manquant pas sur cette optique. Sur le flanc, vous trouverez deux commutateurs pour activer ou non la stabilisation optique et également débrayer la mise au point automatique. L'optique est également livrée avec une housse de protection.
Au final, cette nouvelle version stabilisée du Sigma 70-200 mm f/2,8 EX DG OS HSM apparait comme une excellente mouture. Globalement, la qualité optique est très bonne sur un plein format (24x36) au centre de l'image, dès la pleine ouverture et sur pratiquement toute la plage focale. Sur un petit capteur APS-C, les résultats sont également très bons et finalement le 70-200 mm ne vient pas brider les performances du capteur 12 Mpx du D90. En outre, les problèmes de vignetage, assez prononcés à f/2,8 sur un plein format, sont pratiquement absents sur un petit capteur. Les aberrations chromatiques et les distorsions ne sont pratiquement pas visibles sur les clichés et seul le flare viendra perturber le rendu des images. Le système autofocus fonctionne parfaitement et l'excellent bloc de stabilisation optique vient parachever le tout. Je lui ai adjoint un filtre anti UV Hoya.
Le site de Sigma France : http://www.sigma-photo.fr

 

 

 

Flash Nikon SB 600
Ça faisait quelque temps que l'envie me trottait dans la tête (à peu près depuis l'achat de mon Nikon D90). J'ai donc fini par acheter un flash cobra, plus précisément un Nikon SB-600
Caractéristiques techniques
- Prise en charge du système d'éclairage créatif Nikon.
- Compatibilité avec les modes i-TTL (pour le dosage automatique flash/ ambiance), D-TTL, TTL, Manuel.
- Écran ACL avec 6 boutons rétro-éclairés.
- Nombre guide : 30 [100 ISO,m], 42 [200 ISO,m] (réflecteur zoom réglé sur 35mm).
- Couverture du flash : 24-85mm (14mm avec l'adaptateur inclus).
- Illuminateur d’assistance : AF avec large plage.
- Temps de recyclage (approximatif, à intensité maximale, avec piles alcalines) : 3,5s
- Nombre d’éclairs (en manuel à intensité maximale, avec piles alcalines) : 200
- Alimentation (piles AA) : 4 piles rechargeables de 2100 mah
- Dimensions approximatives (L x H x E) :68mm x 123,5mm x 90mm
- Poids (sans les piles) : 300g

Pourquoi un flash cobra ? pour ne plus dépendre du flash intégré à l'appareil photo ou plutôt pour avoir un flash plus puissant, directionnel et acceptant un diffuseur. Et puis aussi, parce que je le veux bien. Tout d'abord, le flash ajoute un certain poids à l'appareil photo : aux 800g du boitier nu avec le grip et ses deux batteries plus les 600g de l'objectif (un Tamron 17/50mm) s'ajoutent maintenant 420g du flash (avec les piles, bien entendu), soit 2,2 kg dans les mains. Le surplus de poids n'est finalement pas inconfortable, car il ramène le centre de gravité vers le boitier qui a moins tendance à basculer vers l'avant. Pour l'alimentation du flash, j'utilise des batteries NiMh à faible autodécharge (Duracel Stay Charged 2100 mAh). Je dispose d'un jeu de plus déjà chargé dans la sacoche.
À l'usage, on sent bien que le flash est plus puissant que celui du D90. Il est d'ailleurs assez puissant pour se le prendre dans l'œil lors de la prise de vue lorsqu'il est pointé vers le haut ou vers le côté. Le réflecteur interne est motorisé, et adapte le pinceau de lumière sortant du flash à la longueur focale sélectionnée sur le boitier (jusqu'à 85mm). Pour une longueur focale supérieure à 85mm, le réflecteur restera réglé sur 85mm. De même, pour une focale inférieure à 24mm, le réflecteur restera réglé sur 24mm. Les réglages intermédiaires sont 28, 35, 50 et 70mm. Il est bien entendu possible de modifier manuellement ce réglage pour le dissocier de la focale sélectionnée sur le boitier. Les réglages intermédiaires (yeux rouges, synchro lente, etc.) se font sur le boitier et non sur le flash lui-même. La compensation du réglage de l'éclair se fait en revanche sur le SB-600. Je dispose également d'un diffuseur de flash pour atténuer la trop forte luminosité de celui-ci sur certaines prises de vues.


Revêtement camouflage / réversible noir en néoprène
Afin de pouvoir protêger le téléobjectif Sigma des rayures, des projections de boues et des chocs, j'ai opté pour un revêtement en néoprène de couleur camouflage. Principalement utilisé pour la photographie animalière, il a la particularité d'être réversible en noir sur l'autre face. Produit intéressant, de grande qualité et peu couteux que j'ai déniché sur E-bay Angleterre. Fabriqué en 5 pièces distinctes afin de pouvoir laisser libre la rotation des bagues de mise au point. L'autre avantage du néoprène, c'est qu'il assure toujours une protection du téléobjectif une fois celui-ci rangé dans le sac. Leur site web : http://www.outdoorphotographygear.co.uk/


Déclencheur à distance filiaire
Utilisé pour les poses longues sur trépied et pour les photos de nuit
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Trépied Hama spirit 153
Le HAMA spirit 153 que je possède depuis plus de 15 ans est pratique et économique : il fait à la fois trépied et monopode. Léger et robuste, il m'accompagnera souvent dans mes prises de vues. Sa rotule 3D est dotée d’une attache rapide revêtue de caoutchouc antidérapant avec niveau à bulle intégré, et sa poignée me permet aisément de l’orienter à ma convenance.
La colonne centrale amovible renferme un monopode télescopique d'une taille allant de 44cm à 164cm.

Caractéristiques du trépied HAMA spirit 153 :
Charge Maximale: 4000 g
3 jambes téléscopique
Hauteur maximale : 143 cm
Hauteur replié : 51 cm
Poids : 1,5 Kg
Vis de fixation 1/4''
Coloris : noir
Tête 3D
Niveau à bulle
3 sections à verrouillage rapide
Platine de montage et démontage rapide de l'appareil

Case Logic SLRC206 Sac à dos semi-rigide
C'est un très bon sac bien pensé, robuste, sécurisant pour le matériel. ! Je l'ai choisi pour le fait que le Reflex Nikon soit en hauteur, l'objectif ne peut donc pas toucher le sol, ce qui rassure pour éviter la casse. Il y a de bons rangements et en nombre suffisants pour les cartes et tout autres accessoires. Autre gros avantage : il est confortable et bien renforcé !
Les mousses à mémoire de forme des compartiments sont nombreuses et épaisses, les matériaux sont de qualité.
On peut le configurer à souhait et créer les compartiments tel qu'on le désire.
Le Compartiment pour ordinateurs portables 16' m'évite d'avoir un sac rien que pour transporter mon matériel informatique. Gain de place important !
La fixation velcro sur le côté du sac permet de maintenir un trépied
Ce sac a été acheté en remplacement du Crumpler Three seven dont la description est faite ci-dessous

leur site : https://www.caselogic.com/fr-fr/fr


Besace de transport Crumpler three seven daily (mon ancien sac)
La besace de transport Crumpler Seven Daily en Taille M est vraiment pratique. Je peux y mettre tout mon matériel. Le choix de ce sac s'est fait un peu par hasard en allant chez un spécialise de la photo lors de l'achat de mon Nikon. je cherchais à me démarquer des sacs photos conventionnels. Ce modèle fabriqué aux USA est très tendance mais surtout très robuste.
La besace est fabriqué dans des matériaux de grande qualité. Elle résiste bien aux intempéries. L'intérieur dispose de 3 compartiments modulables et très bien rembourrés, un plus pour la protection du matériel. Ils sont Suffisament grands pour y loger un reflex, un téléobjectif, le chargeur et un flash. En outre, plusieurs petites poches sur le devant, le dessus permettent d'y ranger carte mémoire, manuel, produits d'entretien, piles rechargeables. La sangle est réglable et ne gêne pas l'utilisateur, même lorsque la besace est chargée avec 5 kg de matériels.

leur site : http://www.crumpler.eu/