1-
Avant-propos
Je suis conscient de la difficulté du projet et je vous
serai reconnaissant de bien vouloir me faire part de vos remarques
pour les lignes qui vont suivre, sachant que je n'ai pas la prétention
de détenir la « vraie vérité ».
Ces « conseils » s'adressent aux parents
d'enfants qui souhaitent voyager en 4x4 en famille dans des pays
« chauds » ou « tropicaux » :
Maroc, Tunisie, Algérie, Libye, Mauritanie, Niger, Togo,
Bénin, Turquie, Syrie, Jordanie… et qui hésitent parce
qu'ils n'ont pas l'expérience de ce type de voyage avec
les enfants ! En effet, voyager avec des enfants dans ces pays
et dans certaines conditions impose de connaître les risques
encourus par nos chers bambins… La connaissance de ces risques
est à la base de la prévention.
La prévention de ces risques, basée sur le bon sens,
nécessite un certain nombre de précautions voire
de « contraintes » (par rapport à
un voyage sans enfant) dont il faut avoir conscience avant de
partir. Chacun pourra ensuite juger si ces précautions
et ces contraintes sont compatibles avec sa « philosophie »
du voyage et surtout l'intérêt qu'il trouve à
y amener ses enfants.
Il ne s'agit que de conseils qui ont pour but principal d'aider
les parents à prendre la décision suivante :
« sommes-nous prêts à amener nos enfants
en voyage avec nous en connaissant les risques ? et si oui
quelles sont les précautions et les mesures préventives
à prendre ? ».
Les parents qui sont plutôt de « nature stressée »
avec leurs enfants doivent bien réfléchir avant
d'amener leur progéniture dans ce type « d'aventure ».
Ne pas oublier que dans ces conditions, la présence d'un
enfant peut être une source d'angoisse pour les parents
et gâcher un voyage ! Si un jeune enfant (moins de 6 ans ?
) supporte mal de vivre en dehors de son cadre de vie habituel
en France, il paraît difficile de l'amener dans ces pays
et dans ces conditions de voyage.
Sauf exception, il est déconseillé de partir avec
un enfant de moins de 18 mois. A partir de 8 ans, les précautions
à prendre sont pratiquement les mêmes que pour un
adulte. Ne jamais partir à un seul véhicule avec
des enfants.
2-
Avant le départ
Préparer le voyage : fondamental! - plus on s'éloigne
des normes des pays industrialisés, plus le risque est
important et plus la vigilance s'impose. .les conditions de voyage
et de séjour : itinéraire, seul ou avec des
amis, climat, altitude, hébergement …
- s dangers éventuels récents (banditisme, terrorisme…) :
site du ministère des affaires étrangères),
liste explo4x4... .se renseigner sur les conditions sanitaires
du pays: les médecins, les hôpitaux, le consulat...
- quelques sites internet : France-diplomatie [Navigation
thématique], Routard.com - dossiers pratiques, www.astrium.com
ou www.travelsante.com.
Souscrire une assurance d'évacuation sanitaire dans une
agence d'assurance sérieuse (se renseigner sur les conditions
d'assurance de votre CB, VISA par exemple, si vous payer « le
voyage » avec celle-ci).
Commencer à expliquer (dès 3 ou 4 ans ? en
adaptant selon l'âge, éventuellement avec des livres,
photos…), avant le départ, les risques dans le « désert » :
soleil, chaleur, scorpions, vipère… et les conduites qui
en découlent : boire souvent, se protéger du
soleil, ne pas soulever de pierres, ne pas toucher un « insecte »
ou une plante que l'on ne connaît pas… Ceci sous-entend
que les parents connaissent les risques…
Vérifier les vaccinations : Ne pas oublier le carnet
de santé et éventuellement le carnet international
de vaccinations (fièvre jaune), obligatoire pour certains
pays. Consulter éventuellement dans un Centre de Vaccinations
International et de Conseils aux Voyageurs.
Consulter éventuellement un dentiste selon l'état
bucco-dentaire.
Penser au passeport pour les enfants (ou une carte d'identité)
ou les mettre sur le passeport d'un des parents (si moins de 15
ans), éventuellement autorisation de sortie de territoire,
visa.
3-
L'organisation
Concernant les voyages avec les enfants, c'est surtout au niveau
de l'organisation du voyage qu'il existe des précautions
à prendre et parfois des contraintes. Mais, c'est surtout
la question de la santé qui « fait peur »
aux parents.
Les « raids organisés » ne conviennent
pas en général aux enfants car les organisateurs
n'ont pas prévu leur présence et les contraintes
qu'elle entraîne. De plus, ils ne veulent pas prendre de
risque…
Le mieux est de partir avec des amis qui ont aussi des enfants
ou bien qui ont été avertis des contraintes imposées
par les chérubins et surtout avec qui on s'entend déjà
très bien avant de partir.. .
Il faut essayer « d'adapter » le rythme
des journées à celui de l'enfant. Cela dépend
de l'âge de l'enfant mais aussi de chaque enfant et des
parents. Il faut essayer de respecter les horaires de repas, de
coucher, éventuellement de sieste (dans la voiture !).
Il faut ménager des moments de jeux et de détente,
en particulier le soir avant la nuit et avant de commencer à
« monter le camp ». Le nombre de kilomètres
parcourus par jour est donc en général moins important
lorsque l'on a des enfants. On peut difficilement imposer 8 heures
de pistes par jour à un enfant de 3-4 ans !
La présence d'enfants dans un groupe de véhicules
dans ces pays peut favoriser le contact avec la population locale.
Et chaque arrêt dans une zone habitée est potentiellement
un moment « d'échange » avec les
gens… ce qui peut entraîner encore une perte de temps (mais
est-ce vraiment une perte de temps ? ).
Un enfant de moins de 4-5 ans demande plus de temps et de l'aide
pour manger, s'habiller, se doucher (il faut parfois chauffer
l'eau)… et souvent une logistique adaptée en fonction
des habitudes : couches, lingettes, brumisateur d'eau, biberon
de lait pour le matin, compotes, petits pots, eau minérale…
(cf. ci-dessous).
Cela peut représenter beaucoup de poids ! Pour ce
qui est de « la vie » dans le véhicule,
pour les 3-8 ans, penser à emporter leurs jouets favoris
dans une caisse « curver » à leurs
pieds : stylos, feuilles, playmobil, nounours, voitures,
poupées, gameboy ( ? ), appareil photo ( ? ), ballon de
foot, balles de tennis… ils pourront aussi jouer avec au bivouac
ou lors des pauses.
4-
L'alimentation
A- L'eau
Elle est souvent contaminée par des germes d'origine fécale
(bactéries, virus ou parasites comme les amibes…). Son
absorption sans aucune précaution peut être à
l'origine de maladies plus ou moins graves : gastro-entérite
aiguë banale ou « turista », mais aussi
poliomyélite, hépatite A, fièvre typhoïde,
choléra, amibiase, giardiase…
Idéalement, et surtout si l'enfant a moins de 3-4 ans,
il faut prévoir des bouteilles d'eau minérale. En
l'absence d'eau minérale, l'investissement dans un filtre
céramique ou synthétique, avec ou sans sels d'argent
désinfectant (par exemple Katadyn* , Sweat Water,
MSR*, PUR*, General Ecology*…) peut être intéressant.
L'ébullition pendant 5-10 minutes est aussi très
efficace (après avoir filtré l'eau avec un filtre
à café). Sinon, on peut utiliser des désinfectants
(toujours après avoir filtré l'eau avec un filtre
à café) : Micropur Forte* (attention, Micropur*
est un conservateur et non un désinfectant contrairement
à Micropur Forte* qui fait les deux !) ou Aquatabs*
ou Hydroclonazone* ou eau de Javel à 12 ° chlorométrique
(3 gouttes par litre) ; pour ces produits, il convient d'attendre
30 minutes à 2 heures. Ne pas utiliser de produits à
base d'iode chez l'enfant (risque pour la thyroïde).
En résumé : idéalement en l'absence
d'eau minérale, l'ébullition est très efficace
(mais pas toujours simple à réaliser : filtrer
l'eau avec un filtre à café puis la faire bouillir
prend beaucoup de temps et de gaz ! ) ; sinon un filtre
céramique ou synthétique associé à
une désinfection chimique est un bon compromis. On peut
toujours amener quelques bouteilles d'eau minérale pour
dépanner si une eau est trop sale… Un enfant de moins 4
ans boit en moyenne 1 litre d'eau par jour (plus ou moins selon
la chaleur). Un frigidaire peut-être utile pour conserver
l'eau fraîche.
B- La nourriture
Comme l'eau, la nourriture peut aussi être contaminée
par des germes d'origine fécale… Si l'enfant a moins de
3 ans, il faut prévoir une alimentation adaptée qui
ne soit pas trop différente de ce qu'il a l'habitude de
manger et éventuellement prendre des petits pots salés
et sucrés ou des préparations toutes prêtes
(type Blédichef*), des compotes, des céréales
(petits paquets pour le matin), du lait (petites briques chocolatées).
Ne pas hésiter à saler un peu plus que d'habitude
la nourriture s'il fait très chaud. Veiller à ce
que tout cela se conserve à température ambiante…
Avec éventuellement les bouteilles d'eau minérale,
les couches… cela prend beaucoup de place dans le véhicule
et pèse lourd (à l'aller…).
Par ailleurs : laver les mains avant manger, nettoyer les
aliments avec de l'eau potable, peler tous les fruits et légumes,
bien faire cuire les aliments… classique ! L'Organisation
Mondiale de la Santé dit : « pelez, faites
bouillir, cuisez ou laissez ! ».
C- Le soleil
Il faut éviter absolument l'exposition dans les zones
désertiques ; se méfier de la réverbération
sur le sable, d'un « soleil voilé ».
La crème solaire avec indice de protection maximal, même
avec un renouvellement de l'application toutes les 2 h n'est
pas très efficace dans le désert. Il faut porter
des vêtements en coton amples et longs, et appliquer de
la crème solaire sous les vêtements pour les enfants
de moins de 2 ans ou les peaux sensibles. Il faut porter
un chapeau, bob ou casquette et des lunettes de soleil de
qualité dès 18 mois. Il faut éviter les promenades
entre 11 et 15 h. Il faut faire boire et proposer de l'eau très
régulièrement aux plus petits même s'ils ne
demandent rien.
D- La fièvre
Le plus souvent il s'agit d'une infection virale qui va guérir
« toute seule » dans les 2-3 jours. Il faut
donner un anti-pyrétique, découvrir l'enfant, lui
donner à boire très souvent. Si vous reconnaissez
les symptômes d'une angine ou d'une otite, donner un antibiotique
dès le début de la fièvre. Sinon vous pouvez
attendre que la fièvre persiste plus de 48 heures avant
de donner un antibiotique. Si la fièvre est mal supportée (teint
gris, somnolence, délire…) : consulter un médecin
rapidement. Si vous êtes dans une zone où sévit
le paludisme, même si l'enfant prend une prophylaxie, fièvre
= paludisme jusqu'à preuve du contraire et il faut consulter
un médecin en urgence.
E -La gastro-entérite aiguë (GEA)
Aussi nommée « turista ». La
GEA est due à des virus, des bactéries ou des parasites ;
la transmission est oro-fécale. Il faut donc, pour l'éviter,
prendre en compte toutes les mesures en rapport avec l'eau et
l'alimentation.
Il s'agit d'une diarrhée (aqueuse ou glaireuse et/ou sanglante)
associée ou non à des vomissements et parfois à
de la fièvre. Le risque principal est la déshydratation.
Pour éviter la déshydratation, chez l'enfant de
moins de 4 ans, il faut donner à boire des Solutions de
Réhydratation Orale (SRO) en la proposant régulièrement,
d'abord en petite quantité si l'enfant vomit (15 à
30 ml = 1 à 2 cuillères à soupe toutes les
10 minutes), puis en augmentant progressivement les quantités.
Les SRO ont un goût « salé-sucré »
que l'on peut masquer en ajoutant un sirop, du citron… L'enfant
doit boire tant qu'il a soif et tant que dure la diarrhée.
Pour les enfants plus grands, remplacer la SRO par de l'eau pure
ou sucrée. Il faut associer un régime anti-diarrhéique à
débuter après 12 heures de jeûne maximum :
riz, carottes, pommes de terre, pâtes, compote de pommes,
bananes… Après 18 mois, il n'est pas nécessaire
d'arrêter le lait.
Aucun médicament n'est indispensable et franchement efficace (sauf
contre la fièvre)! Lors des GEA, il existe un dégoût
de la nourriture et des médicaments ! Il n'est donc
pas logique de forcer à prendre des médicaments
d'autant plus qu'ils ne sont pas efficaces ! Pour la diarrhée,
on peut essayer Lactéol Fort* ou Smecta* ou ultra-levure ;
pour les vomissements importants, Vogalène*ou Primpéran* ;
pas d'antibiotique sauf si diarrhée glaireuse ou sanglante
(Clamoxyl* ou Oroken*), après l'avis d'un médecin.
L'évolution est spontanément favorable en 2 à
5 jours, avec ou sans traitement (à condition qu'il n'y
ait pas de déshydratation).
Si l'enfant ne boit pas et/ou vomit tout avec persistance de la
diarrhée (le risque de déshydratation est important),
si les selles sont glaireuses et/ou sanglantes, si la fièvre
dure plus de 48 heures : consulter un médecin rapidement,
car il ne s'agit peut-être pas d'une banale GEA.
F- le coup de chaleur bénin ou « insolation »
Il est du à une exposition excessive à la chaleur.
Il peut se traduire par : fatigue importante, maux de tête,
nausées, irritabilité, anxiété, insomnie,
fièvre inférieure à 38,5°, accélération
de la fréquence cardiaque et respiratoire. Traitement :
refroidir avec des linges humides, boisson abondante, paracétamol.
Evolution favorable en quelques heures avec un traitement adapté.
G- La baignade
Il faut éviter toute baignade en eau douce (même
si c'est juste pour tremper les pieds et se rafraîchir)
car il existe un risque réel de contracter certaines parasitoses
comme la bilharziose (les parasites pénètrent
dans l'organisme à travers la peau saine). Si un enfant
a un contact accidentel avec de l'eau douce, le rincer avec de
l'eau propre et le sécher en frottant énergiquement.
H- Les animaux
Il faut éviter les contacts avec les animaux domestiques
ou sauvages qui peuvent transmettre de nombreuses maladies… dont
la rage en cas de morsure. Si un enfant est mordu, il faut se
rendre à l'hôpital le plus proche, rapidement, pour
débuter une vaccination contre la rage.
I- L'altitude
Avant 2 ans, ne pas dépasser 2000 mètres (et 1200
mètres avant 1 an). Au-dessus de 500 mètres, monter
progressivement en faisant des pauses régulières
chaque 500 mètres. 11- L'accident de la route C'est le
principal risque (et le plus dangereux) dans ces pays (plus de
50% des évacuations sanitaires) ! Surtout pour tous
ceux qui font du 4x4, car statistiquement, c'est dans leur véhicule
qu'ils passent le plus de temps… Vous connaissez les règles
de sécurité… J'insisterai sur l'obligation d'avoir
un siège auto pour les enfants adapté à l'âge
et au poids de l'enfant ; sur le port de la ceinture de sécurité
même s'il fait très chaud (diminution de 50% de la
mortalité des enfants dans les accidents de voitures…) ;
sur les dangers de la conduite de nuit. Enfin, un dernier commentaire :
la prise en charge des blessés de la route dans ces pays
(enfants ou adultes) est loin d'être optimale…
5
- la trousse de pharmacie du désert
A- Les vaccinations
L'enfant doit être à jour de ces vaccinations
en France : tétanos, coqueluche, diphtérie,
poliomyélite, haemophilus influenzae (Pentacoq ou DTP selon
l'âge) ; rubéole, rougeole, oreillons (ROR) ;
BCG. Par ailleurs, on peut recommander : typhoïdes et
méningite à méningocoque A+C (voire A+C+W135+Y)
à partir de 2 ans, hépatite B et éventuellement
hépatite A. Selon les pays (Afrique « noire »),
la fièvre jaune (à partir de 1 an) peut être
obligatoire ainsi que le choléra (beaucoup plus rarement).
B - les médicaments
Attention, il existe de plus en plus de médicaments contrefaits
surtout en Afrique potentiellement dangereux ! Donc emporter
des médicaments avec vous.
Les produits soulignés sont indispensables, les autres
facultatifs.
- traitement médicamenteux habituel : en quantité
suffisante.
- thermomètre : incassable pour vérifier la
température !
- anti-pyrétique : surtout paracétamol (Doliprane*,
Efféralgan*… pas de suppositoires !) ou éventuellement
aspirine (Aspégic*). Eviter Advil*, Nuréflex*…
- solution de réhydratation orale : indispensable
jusqu'à 4 ans pour éviter la déshydratation
de la gastro-entérite aiguë : Adiaril*,
GES 45*… sinon voici la recette : 6 cuillères à
café de sucre en poudre et une cuillère à
café de sel dans un litre d'eau !
- anti-diarrhéique : Lactéol fort* ou Smecta* ou
de l'ultra-levure. Ne pas prendre d'antibiotique comme Bactrim*…
sans avis médical.
- anti-émétisant : à éviter si
possible car effets secondaires, Vogalène* ou Primpéran*
si vomissements importants.
- anti-spasmodique : Spasfon* ou Débridat*.
- anti-histaminique : pour les enfants allergiques, Polaramine*
ou Atarax*.
- corticoïdes : pour les enfants allergiques, Célestène*
ou Solupred*. Anapen* : éventuellement pour les enfants
ayant déjà fait un choc anaphylactique ou un œdème
de Quinck.
- antibiotique : emporter Clamoxyl* ou Augmentin* ou Orelox*
(attention au mode de conservation) surtout si angines ou otites
à répétition et Pyostacine* pour la surinfection
des lésions cutanées. Eventuellement Flagyl*. Ne
pas prendre de Bactrim* (risque allergique majeur), Noroxine*,
Péflacine*…
- antipaludéens : uniquement sur prescription médicale,
adaptée au niveau de résistance dans le pays ;
en préventif, on peut utiliser Nivaquine*, Paludrine*,
Savarine*, Lariam* ou Malarone* ; en curatif, un avis
spécialisé est indispensable.
- désinfection des plaies : Mercryl Anti-septique
Spray* ou Héxomédine Spray* (facile à utiliser),
avec des compresses non stériles ou du coton (genre demake-up),
avant que les plaies ne s'infectent.
- pansements : pour protéger une plaie… ou mieux,
filet de contention type Surgifix* avec des compresses. Mais le
meilleur moyen de guérir une plaie est de la laisser sécher
! Enlever les pansements la nuit éventuellement.
- collyre : pour l'irritation due au soleil ou à la
poussière, Biocidan* ; antibiotique pour les conjonctivites
purulentes, Gentalline* ou Chibroxine*.
- Biafine : pour les brûlures (et pas les coups de
soleil puisque tout le monde s'est protégé efficacement…).
- sprays répulsifs anti-moustiques : selon les pays…
Il faut vérifier que le dosage de produit actif est bien
adapté à l'âge de l'enfant : dès
6 mois Repel Insect Enfant*, à partir de 3 ans Insect Ecran
Peau Enfant*. Répéter l'application toutes les 2
à 6 heures selon les produits, éventuellement sous
les vêtements. La citronnelle seule est peu efficace. Les
moustiques sont très attirés par les couleurs foncées…
et ils peuvent piquer à travers les vêtements !
- divers : moustiquaire imprégnée indispensable
pour les pays où sévit le paludisme, Bépanthène
Ongent* pommade pour les érythèmes fessiers, stick
pour les lèvres, sérum physiologique pour nettoyer
les yeux (poussière), peu d'intérêt pour Aspivenin*
ou autre.